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La propreté, une affaire de tous les jours

13/06/2018 Préserver, recycler...

À l’aube, l’agent de propreté et des espaces verts Jean-Pierre Eschalier charge son camion benne de toute une panoplie d’outils. En route pour une matinée à ses côtés.

Il est 7 heures ce mercredi. Jean-Pierre Eschalier, agent de propreté et des espaces verts basé à Lempdes, passe en revue ses outils de travail : « J’ai la débroussailleuse, le désherbeur vapeur, le souffleur, le balai… Il faut être organisé pour ne pas perdre de temps sur le terrain. »

Direction le centre-ville pour vider les poubelles. Sur la route, les automobilistes saluent celui qui entretient la Ville depuis dix ans. Souriant, Jean-Pierre Eschalier répond de bon coeur avant de s’atteler à la tâche. Il ramasse au passage une bouteille en verre dans un parterre et du plastique sur un trottoir.

Il est l’heure de se rendre rue Marcel-Boubat où quelques herbes folles recouvrent le trottoir. « Avec la vapeur d’eau, contrairement au désherbeur au gaz, on passe le long des murets et autour des arbres sans risquer d’enflammer la végétation. » Un épais nuage blanc entoure sa silhouette jaune et noire. Si cette technique nécessite beaucoup de temps, elle permet d’éviter l’utilisation de produits chimiques.

15 à 17 kilomètres à pied par jour

Dans la longue rue Boileau, l’agent utilise cette fois-ci la débroussailleuse. Pendant ce temps, la pluie tombe. Peu importe, « on a l’impression d’être libre en travaillant dehors, on respire et on fait du sport. Je réalise entre 15 et 17 kilomètres à pied par jour ». Son collègue Xavier, au volant de la balayeuse, viendra derrière lui aspirer les herbes coupées sur la chaussée. Le souffleur sera utile pour nettoyer les trottoirs.

Avant de rentrer au dépôt pour déjeuner, Jean-Pierre Eschalier doit réaliser « la partie du boulot la moins agréable ». Il s’arrête toujours au même endroit pour ramasser les déjections canines laissées là par un propriétaire de chien peu scrupuleux.