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Un nouvel indice pour mesurer la qualité de l’air

27/01/2021 Transition Energétique

Au 1er janvier 2021, ATMO a fait évoluer son indice sur la qualité de l’air. Harmonisé à l’échelle européenne, il colle davantage aux enjeux de santé publique et permet d’exploiter des données plus localisées. Désormais, toutes les communes de la Métropole peuvent donc connaître la qualité de leur air en temps réel. Explications.

Les célèbres girafes de Clermont-Ferrand vont bientôt changer d’allure... Curiosités auvergnates –il n'en existe nulle part ailleurs– ces quatre pollumètres urbains (*) indiquent chaque jour la qualité de l’air sur la base de l’indice établi par ATMO, observatoire agréé par le Ministère de la Transition écologique pour la surveillance et l’information sur la qualité de l’air. Inchangé depuis presque 30 ans, ce fameux indice a évolué au 1er janvier 2021.

Nouvelle identité visuelle, données plus localisées, prise en compte des enjeux sanitaires d’aujourd’hui, harmonisation avec nos voisins européens… « La qualité de l’air sera toujours surveillée de la même manière, mais on change le thermomètre », image Cyril Besseyre, correspondant territorial à ATMO Auvergne-Rhône-Alpes. A présent, la pureté de notre air se mesure à l’aide d’un barème de 1 à 6 (et non plus de 1 à 10), avec six qualificatifs allant de « bon » à « extrêmement mauvais », matérialisés par six couleurs et six smileys différents.


Une nouvelle échelle qui intègre des particules plus fines

Cette nouvelle méthode s’aligne sur le modèle européen puisqu’elle reprend les mêmes seuils, les mêmes polluants et les mêmes codes. Elle se rapproche, aussi, de ceux de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). « L’ancien indice avait été construit avec les connaissances de l’époque. Aujourd’hui, l’échelle de toutes les pollutions a été revue pour coller aux enjeux sanitaires actuels », précise Cyril Besseyre. Plus complet, le nouvel indice intègre notamment les particules en suspension PM2,5, des polluants ayant de forts impacts sanitaires. Avec des informations plus fines, cette nouvelle échelle, sera plus sévère que la précédente, sans que la qualité de l’air n’ait changé.

Avancée de taille, néanmoins : le nouvel indice permet de calculer la qualité de l’air sur toutes les communes du territoire et non plus uniquement sur les agglomérations de plus de 100 000 habitants. « L’indice devient donc communal et sera plus représentatif de l’exposition de chacun aux polluants de l’air », explique le correspondant territorial d’ATMO. Sur la métropole clermontoise, l’ensemble des 21 communes peut donc disposer de données plus fines et plus localisées pour une information au plus près de chez soi. A l’image de l’information météo, une prévision allant jusqu’à J+2 est également disponible afin d’anticiper les phénomènes et de permettre à chacun d’adapter son comportement.

(*) Carrefour des Pistes, boulevard Bingen, place Delille et Galaxie.

En pratique ?
Les 4 girafes implantées à Clermont-Ferrand font actuellement l’objet d’un nouvel habillage pour prendre en compte l’évolution de l’indice ATMO. Les données quotidiennes, par communes, sont également disponibles sur le site www.atmo-auvergnerhonealpes.fr ou l'application Air To Go.