Ces travaux qui vont être engagés dans et autour du lac sont en lien avec la lutte active que mène la municipalité contre des algues nuisibles présentes dans l’eau. C’est d’ailleurs à cause de ces fameuses cyanobactéries que la baignade a encore été interdite cet été sur cette base de loisirs très fréquentée par les habitants de Cournon-d’Auvergne et de la Métropole.

Plusieurs actions ont déjà étaient conduites par les services de la Ville. D’autres sont à venir. Notamment la création d’une piscine de 3 500 m2 «pour contrôler la qualité de l’eau» et pouvoir garder la baignade ouverte en période estivale. Une cascade sera aussi aménagée. «Elle permettra d’oxygéner l’eau et participera à l’amélioration du paysage», explique Lionel Roucan, chargé de mission environnement, développement durable à la mairie.

Une pêche scientifique en décembre

En décembre, une pêche scientifique sera réalisée afin de mieux connaître les espèces qui logent dans le plan d’eau. S'en suivra le réaménagement et la végétalisation des berges jusqu’au printemps. «Nous allons replanter du jonc, des iris d’eau, des roseaux… Des plantes qui contribueront elles aussi à améliorer la qualité de l’eau». Sur ce vaste espace composé d’une plage, d’une aire de jeux, d’espaces de détente et de chemins de promenades, «il y a finalement très peu de vie biologique». L’idée, avec ces nouveaux aménagements, c’est que «la nature reprenne ses droits».

C’est donc tout un écosystème que la municipalité de Cournon-d’Auvergne souhaite recréer sur ce site symbolique qui devrait être fréquentable normalement pour la saison estivale 2018. «L’ambiance et le paysage du lac vont beaucoup changer», promet Lionel Roucan.

Le plan d'eau en chiffres :

6, en hectares, c’est la superficie du site
1 500, c’est le nombre de personnes qui fréquentent le plan d’eau chaque jour, en période estivale (70 % viennent des villes voisines)
600,  le nombre de joggeurs qui viennent quotidiennement sur le site
1,6, en kilomètre, c’est la longueur de la promenade autour du lac
50 000, en euros, c’est le coût des actions -passées et à venir- de lutte contre les cyanobactéries

Photo : ville de Cournon-d'Auvergne