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J’ai testé pour vous : faire du vélo à Clermont-Ferrand

15/07/2022 Deplacement - Mobilité

Ce jour-là, j’ai plusieurs rendez-vous à Clermont-Ferrand. Pour l’occasion, je décide de laisser la voiture au garage et d’enchaîner les déplacements à vélo ; une opportunité parfaite pour tester non seulement les installations cyclables de la Métropole, mais également le service de vélos en libre-service, C-vélo.

C’est à proximité de la place de Jaude que je termine un rendez-vous professionnel, le premier d’une longue liste pour la journée, tous à Clermont-Ferrand. Le soleil étant au rendez-vous, je décide de laisser ma voiture au parking et d’enchaîner à vélo. Direction la station C-Vélo pour en récupérer un en libre-service. Muni de mon application, je décroche un vélo très rapidement en scannant le QR-Code. J’ai trente minutes devant moi si je souhaite bénéficier de la gratuité du service, c’est largement suffisant pour rejoindre le lieu de mon prochain rendez-vous : le campus des Cézeaux.

Des aménagements efficaces

Une fois sur la selle, je laisse la place de Jaude derrière moi pour contourner le jardin Lecoq en suivant la piste cyclable séparée de la chaussée. La circulation se fait dans les deux sens pour les vélos, il y a de la place sur le trottoir pour les piétons et des arbres apportent un peu d’ombre. Que demander de plus ? Je respecte bien sûr les signalisations à chaque croisement de chaussée et me voilà déjà au niveau de l’Université de Lettres. Ici, la piste dédiée laisse place à une voie peinte sur un axe partagé. Tout se passe très bien malgré tout, les voitures ayant suffisamment de place pour circuler sans me frôler.

Ça monte !

Quelques coups de pédale plus loin, je roule au croisement de l’avenue Léon-Blum et du boulevard Côte-Blatin. Je retrouve ici une piste dédiée séparée de la chaussée par un petit trottoir. Je dois avouer que c’est très pratique car l’avenue Léon Blum grimpe assez fort et que le coup de pédale est moins fluide… Je suis donc content de ne pas gêner les voitures avec ma faible vitesse. J’arrive malgré tout assez vite en haut de l’avenue et poursuit mon trajet en direction des Cézeaux. À partir de là, je me retrouve sur un axe qui ne possède plus de piste cyclable dans ma direction (il y a en a une dans l’autre sens de circulation). Mais peu importe, car les voitures respectent bien ma présence et à aucun moment je ne me sens gêné.

Un trajet rentabilisé

Je retrouve un tout petit bout de piste dans l’ultime montée de mon trajet, rue Pasteur, juste avant d’arriver au complexe des Cézeaux. Je contourne le complexe pour poser mon C-Vélo devant l’école Polytech. Il ne m’aura fallu que 20 minutes pour réaliser ce trajet qui n’aurait pas été beaucoup plus rapide en voiture. Et surtout, cela ne m’a rien coûté et j’ai eu une démarche complètement écologique. Le vélo raccroché je me promets donc de renouveler l’expérience le plus souvent possible !

 

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