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Cinq familles accompagnées dans une démarche zéro déchet

19/05/2021 Sensibilisation

Depuis plusieurs semaines, cinq familles volontaires installées sur le territoire sont accompagnées à distance par Léa et Camille, deux « Ambassadrices zéro déchet » qui effectuent un service civique à la Métropole. L'objectif de ce projet inédit ? Tenter de réduire leur production quotidienne de déchets ménagers à travers des ateliers « do it yourself » en visioconférence.

En même pas deux mois, un geste occasionnel peut devenir une habitude bien ancrée ! Cette tendance, prouvée statistiquement, sert de base à une expérimentation lancée depuis plusieurs semaines par deux jeunes femmes accueillies en service civique à la direction des déchets de Clermont Auvergne Métropole. « Ambassadrices zéro déchet », Léa et Camille accompagnent cinq familles du territoire désireuses d'alléger leur poubelle, en leur proposant des ateliers virtuels « apprendre à faire soi-même ». « À la base, l'idée est liée à la pandémie et à la production des déchets pendant cette période », expliquent les deux jeunes femmes. Ce test à distance accompagne, aussi, le retour en force du « fait maison » et « des alternatives naturelles » apparu pendant les confinements successifs.

Lingettes réutilisables, produits d'entretien naturels, peinture comestible pour les enfants... Une heure par semaine, derrière la caméra de leur ordinateur, Léa et Camille livrent donc trucs et astuces aux cinq familles volontaires pour qu'elles apprennent à créer de leurs mains et qu'elles réduisent, par la même occasion, leur production de déchets. « Chaque semaine, nous proposons aux foyers de peser leurs poubelles. Il n'y a pas vraiment d'objectif chiffré, mais c'est simplement pour voir si les ateliers portent leurs fruits », détaillent les deux « Ambassadrices zéro déchet ».

« Je sors beaucoup moins ma poubelle »

Pour la plupart des ménages qui participent à l'expérimentation, le bilan est édifiant. Caroline Chartier en témoigne : ces ateliers « do it yourself », couplés à la mise à disposition d'un composteur par la Métropole, ont clairement « remobilisé » la famille. « Je n'ai pas trop le courage de peser mes déchets, mais c'est sûr que je sors beaucoup moins ma poubelle ! », relève cette mère de trois enfants résidant à Chamalières.

« J'avais besoin d'un soutien pour essayer d'aller vers une démarche zéro déchet et changer mes habitudes petit à petit... Les ateliers m'ont notamment permis de clarifier les consignes de tri. Je ne savais pas, par exemple, qu'on pouvait mettre les pots de yaourt dans la poubelle jaune ! » Aujourd'hui, forte du soutien proposé par la Métropole, Caroline va même plus loin : « j'ai un sac à pain, j'amène mes Tupperware chez le boucher et mes boîtes à œufs sur le marché ». Chez les Chartier, les petits gestes occasionnels ont fini par devenir « des automatismes ».