Qu’est-ce qui donne encore aujourd’hui le goût de la lecture ? Et spécifiquement de la lecture de romans ou de poésie ? Enfants, nous peinions pour apprendre à lire. Adultes, souvent, nous ne fournissons plus réellement d’effort pour le faire. Est-ce par manque de temps ? Ou simplement par peur ? Comme si cette expérience sensible ne permettait plus, dans un monde saturé d’images et d’informations, de sublimer nos solitudes. Alors que lire des romans, des poèmes, a longtemps permis de tisser des liens, d’échanger sur des histoires, de se distinguer, en un mot : d’affirmer son identité. Les Mots de la Cour change de format et devient un festival qui, durant tout un week-end, fera le pari de s’affranchir de la peur de lire en s’essayant à la lecture à voix haute. Parce que lire devant et pour un auditoire, c’est envoyer des messages qui dépassent le sens du texte que nous avons sous les yeux. Comme en musique, la voix, les sons dépassent l’intellect. La lecture à voix haute ramène au corps, au jeu, à la jouissance. Atouts décisifs pour renouer avec le goût de lire !

Un événement réalisé en collaboration avec le master de Création littéraire de l’Université Clermont Auvergne, la compagnie dramatique DF, Dalie Farah et d’autres partenaires.

Programme détaillé à découvrir au printemps sur : www.clermont-ferrand.fr