Au cœur de ce Sacrifice, elle mêle les danses et les cérémonies ritualisées du peuple Tswana, natifs du Botswana et leurs rythmiques uniques et expressives, aux danses traditionnelles, classique et contemporaine qui constituent son patrimoine artistique. Celui de son école de danse à Johannesburg qu’elle intègre à l’âge de 11 ans et celui de l’école dirigée par Anne Teresa De Keersmaeker à Bruxelles qu’elle rejoint à 19 ans. En s’attaquant une nouvelle fois aux stéréotypes et aux préjugés, elle nous raconte une histoire qui va au-delà de la «danse à la mort d’une jeune fille désignée» et du désir sacrificiel. Elle nous interroge sur le mal que se fait l’humanité, sans concession mais avec élégance, dans un mélange unique de douleur et de joie.

Dada Masilo aime revisiter les grands ballets classiques et en bousculer les codes, alliant virtuosité, modernité et inventivité.