Nathalie Béasse raconte, à sa façon si particulière, des histoires de famille, des histoires de tribu, qui se mêlent avec élégance, finesse et subtilité. Des histoires en mouvement pleines de vibrations, qui «nous» racontent et dans lesquelles nous nous retrouvons. Séquence par séquence se crée un univers d’une intense beauté visuelle, fait de jeux d’enfants, de manipulations d’objets, dans une lumière aussi mouvante que les corps et les sons qui les enveloppent. Rien de ce que l’on voit ou de ce que l’on entend n’est gratuit, tout est légèreté, inventions, poésie, offert dans l’instant du jeu, à l’instar du titre de sa pièce, deuxième nom de la tribu nord-amérindienne des Omahas. Cette famille, cette fratrie de théâtre est semblable à tant d’autres, entre souvenirs qui reviennent et nous font sourire, bagarres, ruptures, retrouvailles, désunions. Les paroles échangées ne s’envolent pas, elles s’unissent à la musique, au chant des mots, elles participent à cette fête suspendue où chacun se dévoile.

Cette famille, cette fratrie de théâtre est semblable à tant d’autres, entre souvenirs qui reviennent et nous font sourire, bagarres, ruptures, retrouvailles, désunions. Les paroles échangées ne s’envolent pas, elles s’unissent à la musique, au chant des mots, elles participent à cette fête suspendue où chacun se dévoile. Les corps peuvent se casser, s’effondrer sous le poids des souvenirs, avec Nathalie Béasse ils ressuscitent toujours, dans un puissant et émouvant désir de vivre ensemble.