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Un buste exposé au MARQ mis à l'honneur par l'Institut national d'histoire de l'art

12/06/2017 MARQ

Exposé au musée d'art Roger-Quilliot, un bronze de la sculptrice Camille Claudel représentant sa sœur, Louise Claudel, est mis en lumière sur le web, grâce à un vaste dispositif de recherche que mène l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) sur Auguste Rodin.

Depuis n’importe où dans le monde, derrière un ordinateur, il est désormais possible de se documenter sur le Portrait de Louise Claudel (future Madame de Massary) réalisé par sa sœur, Camille Claudel, un an après son arrivée dans l’atelier du grand Auguste Rodin.

Ce buste de bronze, exposé au musée d’art Roger-Quilliot (MARQ), fait partie d’un programme de recherche lancé par l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) afin de célébrer le centenaire d’Auguste Rodin (Paris, 12 novembre 1840 – Meudon, 17 novembre 1917).


Donné par
la baronne Nathaniel de Rothschild

 Cette vaste étude porte plus généralement sur « Les collections Rothschild dans les institutions françaises ». Elle recense toutes les œuvres ayant été léguées à l’État français par la célèbre famille à partir de 1873 et jusqu'à nos jours. Ce qui représenterait, au total, plus de cent trente mille œuvres d'art offertes à deux cents institutions.

 

C’est donc parce qu’il a été donné au musée de Clermont-Ferrand par la baronne Nathaniel de Rothschild en 1887 que le buste de Louise Claudel -réalisé par celle qui fut l’élève et la maîtresse d’Auguste Rodin- a tout particulièrement intéressé l’INHA. « Exposé au Salon des artistes français en 1886, ce bronze fut vraisemblablement exécuté d'après le plâtre de la collection de Siegfried Bing, dont la baronne Nathaniel de Rothschild fit tirer un exemplaire en bronze qu'elle offrit au musée de Clermont-Ferrand », explique Christelle Meyer, chargée des collections du MARQ, dans la notice de présentation qu’elle a fait parvenir à l’INHA.

La sculpture, qui fait partie des collections permanentes, est aujourd’hui considérée comme l’un des «chefs-d’œuvre» du MARQ. Cette récente étude, dans laquelle elle est répertoriée, lui apporte une toute nouvelle visibilité et permet aussi de valoriser toute la collection du musée. À venir voir ou revoir sans modération.

 

Crédit photo : Clermont-Ferrand, MARQ / photo Florent Giffard