Actualités et agendas

Réduction des déchets : pourquoi pas des couches lavables ?

05/15/2019 Gestion des déchets

Dans le cadre de ses actions pour la réduction des déchets, Clermont Auvergne Métropole a mis en relation l’association 9 mois et plus et le lycée Godefroy de Bouillon. Une collaboration qui s’est traduite par un atelier sur les couches lavables à destination des élèves de CAP petite enfance, ce jeudi 9 mai.

L’utilisation de couches lavables pendant les trente premiers mois de vie d’un enfant permettrait de réduire considérablement la production de déchets d’un foyer. C’est en tout cas le résultat d’une étude menée par France Nature environnement et l’Ademe. Au total, sur cette période, une famille produirait 800 kg de déchets en utilisant des couches jetables non-recyclables, contre 284 kg en avec les versions lavables.

Face à ce constat et dans le cadre de ses actions de sensibilisation à l’éco-consommation, Clermont Auvergne Métropole a décidé de promouvoir l’utilisation de ces changes lavables. La collectivité, vivement engagée pour la transition énergétique et écologique du territoire, accompagne pour cela l’association de soutien à la parentalité, 9 mois et plus. Elle a notamment financé plusieurs kits de couches lavables à destination des familles. « Nous les prêtons pendant un mois aux parents habitant sur le territoire pour qu’ils puissent tester chez eux », explique Angélique Perichon de l’association.

Mise en pratique sur des poupons

Toujours en lien avec la Métropole, les bénévoles de 9 mois et plus sont intervenues, ce jeudi 9 mai, auprès des élèves de CAP petite enfance du lycée Godefroy de Bouillon. C’est la première fois que l’association s’adressait à un public scolaire. Au total, 35 étudiants et futurs professionnels de la petite enfance ont participé à la présentation des deux bénévoles qui a été suivie par une mise en pratique sur des poupons. « Les jeunes ont vraiment montré beaucoup d’intérêt. Il ont d’ailleurs été surpris par l’esthétique des couches lavables », explique Angélique Perichon qui vante le côté « très pratique » de ces changes en tissu, mais surtout, « meilleurs pour la santé des enfants et de la planète ».