Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large visant à faire de l’eau une priorité absolue, en tant que ressource vitale, bien commun et levier d’adaptation au changement climatique.

Après une première phase menée en 2023 dans le parc de Beaulieu, la Métropole a renaturé 130 mètres supplémentaires de berges le long de la rue de la Papeterie. Ces travaux, d’un montant total de 414 193 € TTC, cofinancés à hauteur de 181 000 € par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne dans le cadre du Contrat Territorial des rivières, visent à restaurer les fonctionnalités écologiques de la Tiretaine tout en améliorant son intégration paysagère et son accessibilité.

Une rivière transformée pour mieux renaître

Le projet a permis :

• De remplacer un mur de soutènement en pierre en rive droite, en mauvais état, par un talus végétalisé ;
• De consolider un barrage de 3 mètres de haut en danger d’effondrement ;
• De rétablir la continuité écologique grâce à une passe à poissons, favorisant notamment la circulation des truites fario ;
• De créer un cheminement piéton accessible aux personnes à mobilité réduite, en surplomb de la rivière.

Un engagement de long terme pour les rivières urbaines

Depuis 2003, la Métropole a multiplié les projets de renaturation sur ses cours d’eau, à commencer par la Tiretaine, mais aussi l’Artière ou encore le Bédat. Le partenariat solide avec l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, dans le cadre du Contrat Territorial signé en 2023, permet de déployer plus de 5 millions d’euros d’actions concrètes pour les milieux aquatiques.

Clermont Auvergne Métropole veille également à la qualité des milieux aquatiques de l’eau, en investissant massivement dans ses réseaux d’assainissement et dans l’optimisation de la station d’épuration des Trois Rivières, bientôt équipée d’un système de méthanisation des boues pour produire du biogaz.

La réussite de ce chantier repose sur une large mobilisation : les élus, dont François Carmier conseiller délégué à la GEMAPI et à la préservation de la ressource en eau, les partenaires techniques (IRH/ANTEA, GUINTOLI/DEAT), les habitants et associations, sans oublier l’historien Jean-Michel Delaveau, qui a contribué à la réalisation des pupitres pédagogiques sur le site.