Chaque pièce non exposée, de nature très variée (peinture, animal naturalisé, textile, objet mécanique, etc..) fait l’objet d’actions de conservation préventive. Elle sera ainsi de nouveau répertoriée, observée, dépoussiérée, photographiée puis reconditionnée.

Pour se faire, l’équipe des musées de la Métropole s’est mobilisée depuis le début de 2025. Mais ce ne sont pas que les spécialistes qui sont à pied d’œuvre : des agents d’accueil ou de médiation ont en effet été formés : conservation préventive, dégradation des matériaux, manipulation, déplacements…

A terme, ce sont 350 000 éléments qui seront concernés par cet énorme chantier qui voit une cinquantaine d’agents mobilisés : pointer les pièces (vérifier leur présence), les dépoussiérer, les conditionner en caisse ou en boîte et fabriquer ces contenants s’il s’agit d’éléments particuliers puis les photographier.

« Passer en revue la totalité de nos collections comme nous le faisons actuellement n’arrive qu’une seule fois dans une carrière » explique Cécile Dupré, cheffe du service musées et patrimoine, « l’exercice est très précieux car il permet de connaître les collections physiquement, presque charnellement.»

La seconde étape du Plan musées de la Métropole est, quant à elle, déjà en cours et vise à repenser les musées dans leur contenu, les rendre accessibles et refondre les espaces d’accueil et muséographiques.