“Le fait de devenir Capitale européenne de la culture aura de quoi nous rendre fiers.” Violaine Moreau, chargée des publics et de l’inclusion dans l’Association Clermont-Ferrand Massif central 2028, en est convaincue : ce projet est une chance, dont nous pouvons tous nous saisir. En tant qu’habitant, commerçant, étudiant, membre d’une association ou d’un comité de quartier… nous sommes toutes et tous légitimes à profiter des opportunités offertes par cette candidature, au même titre que les acteurs culturels qui rayonnent sur l’ensemble du territoire. “En devenant Capitale, nous aurons la possibilité de pouvoir dire à la face du monde qui nous sommes et ce vers quoi nous voulons tendre”, explique Violaine Moreau, invitant ainsi tous les citoyens à prendre part au projet pour que celui-ci puisse s’ancrer et nous ressembler.

Si la candidature de Clermont-Ferrand Massif central est retenue, plusieurs actions seront mises en place dès 2024 pour impliquer à différentes échelles le public. L’ouverture d’une Université populaire européenne permettra par exemple à tous les Européens (écoles, associations, structures culturelles...), sans distinction d’âge ou de formation, de participer activement à la définition des grandes expositions qui marqueront notre année Capitale. Une communauté de bénévoles CEC conçue comme un véritable espace d’expression verra également le jour. En parallèle, une Assemblée des jeunes sera constituée pour que les 16-30 ans s’inscrivent dans l’avenir en imaginant pour 2028 projets et actions. Grâce à des partenariats, une attention particulière sera portée aux élèves “décrocheurs” ou à ceux issus des filières professionnelles qui seront, selon les profils, invités à intégrer la direction artistique de certains projets ou à participer à des programmes d’échange (dans la même veine qu’Erasmus) avec d’autres territoires européens.

Avec une volonté de démocratisation, l’Association Clermont-Ferrand Massif central prouve à travers ses projets que la culture peut prendre différentes formes. Les arts plastiques ou la musique en font partie, au même titre que la gastronomie, le patrimoine ou les danses traditionnelles. “Notre projet de Capitale dépasse le cadre de la culture, il va plus loin en imaginant des expériences participatives, des passerelles entre artistes et habitants et des moments de partage dans lesquels tout le monde pourra se reconnaître”, détaille Violaine Moreau.

Et pour que chaque habitant de ce vaste territoire puisse prendre part à l’aventure, l’association encourage toutes les solutions de mobilité et envisage de créer un nouveau réseau de transport solidaire. “La Capitale s’invitera en zones rurales par le biais de structures ou de programmes culturels itinérants, mais nous souhaitons aller encore plus loin pour que personne ne passe à côté de cette ouverture formidable sur le monde.” •

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