Parler étrangement, paru chez L’Arbre à Paroles (collection iF, 2014) reçoit le prix de poésie « Max Jacob » en 2015.

Dans sa poésie, Ritta Baddoura explore l’expérience de l’étrangeté, de l’attente, du mouvement, et du silence puis des retrouvailles de la mémoire avec les mots. A travers son exploration de la langue, elle parcourt « ce qui fait advenir la poésie dans une démarche sensorielle […]. Le lien entre la langue et la mort […] paraît aussi inextricable que celui entre la poésie et l’enfance » (F. Tumia, Il Tolomeo, décembre 2016).

Ses lectures ont un climat de présence et explorent, parfois avec des musiciens ou en résonance avec les arts visuels, la rencontre entre texte, oralité, son et mouvement. Ritta Baddoura rédige depuis 2007 des chroniques sur la poésie dans L’Orient Littéraire. Elle vit aujourd’hui en France.

Ritta Baddoura puisera dans son corpus poétique les poèmes susceptibles de résonner ou de dialoguer avec les œuvres exposées, notamment autour des thématiques de l'eau, de l'infiniment petit, des frontières, des relations avec le vivant, de la mémoire et de la mort.

En partenariat avec La semaine de la poésie.