Actualités et agendas
11/02/2021 Préserver, recycler...
Clermont Auvergne Métropole exerce l’ensemble des compétences liées au cycle de l’eau, et notamment la gestion des milieux aquatiques, dont les rivières. Pleinement engagée dans la transition écologique, la Métropole poursuit trois objectifs majeurs pour cette ressource commune : la qualité, la préservation de notre biodiversité et la lutte contre les pollutions. Ainsi, la Direction du cycle de l’eau exerce une surveillance rigoureuse de la qualité de nos rivières.
La Métropole est traversée par des petits cours d’eau souvent méconnus : le Bédat, la Tiretaine, l’Artière, l’Auzon, le Rif et leurs affluents, ainsi que par la rivière Allier. La qualité des cours d'eau peut être évaluée par l'analyse de critères tels que la physico-chimie de l'eau, sa teneur en pesticides, ou encore l'inventaire des formes de vie que le milieu aquatique abrite. Un suivi rigoureux est mis en oeuvre depuis plusieurs années afin de mieux connaître l'état de ces rivières et leurs évolutions à long terme.
Un suivi physico-chimique est mis en place depuis 2006. Réalisé en régie par le laboratoire de contrôle des eaux de la Métropole, il consiste dans le suivi, 4 fois par an, d’une quinzaine de paramètres sur 21 points répartis sur la Métropole : taux d’oxygène, pollution organique, nitrates, phosphates sont ainsi mesurés. Par ailleurs, un suivi spécifique de la contamination par les pesticides et les résidus médicamenteux est mis en place sur l’Auzon (en partenariat avec le Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l'Auzon).
Outre la qualité de l’eau, évaluer et suivre la vie aquatique qui se développe dans nos rivières est indispensable. Ainsi, des pêches scientifiques sont réalisées régulièrement en partenariat avec la Fédération de Pêche du Puy-de-Dôme, et un suivi des macro-invertébrés de l’eau (indice biologique global normalisé ou IBGN) est effectué.
Enfin, deux stations de mesures automatiques, basées sur l’Artière et le Bédat permettent de détecter des pollutions éventuelles et ainsi alerter les services.
La morphologie des rivières est également un critère de développement de la vie aquatique. Les rivières urbaines de la métropole sont fortement marquées par l’artificialisation de leurs bassins versants depuis des siècles. Des actions de renaturation sont entreprises sur certains tronçons régulièrement.
Afin de limiter les rejets de pollution au milieu naturel, le réseau d’assainissement est lui aussi surveillé de près. En effet, la métropole compte plus de 1900 km de réseaux d’assainissement dont un tiers est un réseau unitaire, c’est-à-dire qu’un seul tuyau collecte les eaux usées (toilettes, salles de bains, cuisines…) et les eaux de pluie (eaux de toiture, de ruissellement…). En cas de pluie, le réseau est engorgé et des déversements d’eau polluée peuvent avoir lieu au niveau des 350 déversoirs d’orage que compte la métropole en direction des rivières.
Il convient donc de surveiller en permanence le fonctionnement du réseau, et en particulier les rejets au niveau des déversoirs d’orage. Ainsi, et conformément à la réglementation, les 55 déversoirs les plus importants ont été équipés de capteurs permettant de mesurer et évaluer la quantité des rejets urbains. Centralisées par un logiciel de supervision, ces données permettent à la fois d’alerter les services en cas de défaillance des réseaux et de mieux connaître leur fonctionnement.
D’importants investissements sont par ailleurs mis en oeuvre par la Métropole pour limiter ces rejets polluants au milieu naturel : le redimensionnement des collecteurs et la construction de 6 bassins de stockage-restitution.
Chacun a un rôle à jouer dans la qualité de l’eau de nos rivières ! Bien sûr en ne jetant aucun déchet directement dans les rivières, mais aussi dans les grilles avaloirs ou bouches d’égouts : papiers, canettes, mégots de cigarette, mais aussi désherbants, produits de démoussage de toitures, eau de vidange de piscine... finiraient ainsi directement dans la rivière !
Ici commence la rivière, ici commence la mer ! Ensemble, préservons l’eau !