Hybride d’aberrations de machines et d’extravagances physiques, son projet de support d’induction onirique lucide peut se ranger dans l’arborescence des musiques électroniques, entre les branches de l’acousmatique, et des improvisations libres.

Habiter l’espace, l’ausculter, composer avec, le fabriquer en situation, s’immerger dans les multiples transformations qu'engendrent la mobilité et la matérialité du sonore. Entretien de ce qui s’engendre par le milieu, comme milieu commun, et forme des paysages, dans l'épreuve des limites physiques, techniques, et psychiques constitutives des êtres qui le peuplent et des espaces qu'il traverse.

Un moment du travail sans fin d’écriture, travail de la main qui mouline et du cœur à l’ouvrage ; à plusieurs, intriqués. Ça se répète, ça se transforme, et chacun d’entre nous au-dedans disparaît, forme de la jouissance. L’antre de Poupée Mobile, c’est l’être-entre des espaces intermédiaires.