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Une eau potable de bonne qualité

16/10/2020 Préserver, recycler...

Environ 15 millions de m³ d’eau potable sont consommés sur l’ensemble du territoire métropolitain chaque année. Cette eau, puisée sur la Chaîne des Puys ou dans la nappe alluviale de l’Allier puis traitée par la Métropole, est ultra-surveillée. Elle fait notamment l’objet de nombreux contrôles de l’Agence régionale de santé (ARS) qui souligne sa bonne qualité, ainsi que l’excellent entretien des captages.

Sur la Chaîne des Puys ou dans la nappe alluviale de l’Allier, 179 captages puisent l’eau qui arrive au robinet des habitants de la métropole via 40 réseaux distincts. Entre temps, cette eau fait l’objet d’un traitement en fonction de sa composition à la source. Car sa qualité est extrêmement contrôlée. Par la Métropole, qui réalise des analyses d’auto-surveillance. Et par l’Agence régionale de santé (ARS) qui est chargée d’organiser le contrôle de l’eau et la protection des captages, en application du Code de la santé publique.

Sur l’ensemble des installations qui desservent la métropole, l’ARS — via le laboratoire qu’elle missionne — réalise plus de 2 000 prélèvements, directement à la source, en sortie de traitement, ou au robinet des consommateurs. Elle exploite ensuite plus de 45 000 résultats d’analyses par an. À chacun des 40 réseaux du territoire, correspond, enfin, un bilan annuel accessible à tous les abonnés sur les sites web de la Métropole et de l’ARS. “Ce bilan porte sur les paramètres les plus représentatifs dans notre région, à savoir la bactériologie, les nitrates, la dureté, l’arsenic et les pesticides”, détaille Laurence Surrel, ingénieur d’études sanitaires - usages des eaux à l’ARS.

Sur la métropole, les résultats peuvent donc varier d’une commune à l’autre. Les eaux issues de la nappe alluviale de l’Allier sont peu agressives (ou peu minéralisées), quand celles de la Chaîne des Puys le sont davantage. “C’est lié à la géologie des terrains qu’elles traversent. Les eaux agressives, c’est-à-dire non calcaires, vont chercher à dissoudre les matériaux, elles peuvent causer des dégradations sur les réseaux, mais peu sur la santé”, relève la biologiste.

Reste que globalement, “l’eau desservie sur la métropole est de bonne qualité”. Ce constat s’explique par un ensemble de facteurs : “D’une part, l’eau provient de ressources qui sont déjà de bonne qualité, d’un environnement protégé, et bénéficie d’une filtration naturelle. Les installations sont en bon état et sont régulièrement entretenues par la Métropole. D’autre part, il y a un traitement de sécurisation après captage.” Au-delà de sa bonne qualité, sa quantité est aussi un enjeu primordial. Notamment en cas de sécheresse sur le territoire, comme ces trois dernières années. “La quantité peut influer sur la qualité de l’eau. D’où l’importance d’adopter une consommation responsable.” Chaque année, 15 millions de m³ d’eau potable sont consommés sur l’ensemble du territoire métropolitain, essentiellement pour un usage domestique. Préférer la douche aubain, ne pas laver sa voiture inutilement, éviter le gaspillage et réparer les fuites… Chacun, à son niveau, peut agir sur sa consommation par de simples gestes du quotidien.

Pour tout savoir sur la qualité de l’eau dans votre commune :
www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/eau-potable-6

 

  Un laboratoire à la pointe 


La Métropole dispose d’un laboratoire de contrôle des eaux accrédité parle COFRAC (Comité FRançais d’Accréditation)et réalise notamment de nombreuses analyses sur l’eau potable, dans le cadre de l’auto-surveillance des eaux d’alimentation, en complément du programme officiel réalisé par l’Agence régionale de santé. Les taux de conformité sur la métropole en 2019 ont été calculés à partir de plus de 400 prélèvements et sont de 100 %, en termes de microbiologie et 100 %, en termes de physico-chimie.