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Deux poids lourds du végétal main dans la main

16/12/2019 Un écosystème dynamique

Cette année, les pôles de compétitivité Céréales Vallée-Nutrivita, basé sur la métropole clermontoise, et Vegepolys, basé à Angers, ont fusionné pour donner naissance à Vegepolys Vallée, un pôle mondial du végétal. Pour les trois années à venir, il sera présidé par Séverine Darsonville, une céréalière de la Limagne membre du conseil d’administration de Limagrain.

L’union fait la force. Et c’est encore plus vrai lorsque l’on parle de pôle de compétitivité. Fin juin, cette année, deux poids lourds du végétal se sont dit oui pour devenir Vegepolys Vallée, un pôle de compétitivité au rayonnement international. Il s’agit du pôle clermontois Céréales Vallée-Nutrivita, axé sur les grandes cultures, et de son homologue angevin, Vegepolys, plutôt tourné vers les cultures spécialisées.

Cette nouvelle entité, créée pour peser davantage au niveau mondial, fédère aujourd’hui 500 acteurs des filières végétales, en majorité en Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Centre-Val de Loire et Pays de la Loire. Des entreprises (80% de PME), des centres de recherche et de formation, des syndicats professionnels et organismes de développement et des chambres consulaires.

Pour les trois prochaines années, elle sera présidée par Séverine Darsonville, céréalière de la Limagne « passionnée par l’innovation » et membre du conseil d’administration de Limagrain. « Je considère que le végétal est à la source des découvertes », témoigne cette agricultrice qui va travailler pour « créer du lien » et « développer un sentiment d’appartenance » au sein des territoires.

Car le siège social de Vegepolys Vallée reste dans le Maine-et-Loire, mais dispose tout de même d’une agence à Clermont-Ferrand, et des antennes régionales à Saint-Pol-de-Léon et Orléans, ainsi que des bureaux à Nantes, Rennes et Lyon. Depuis sa création, il travaille sur 7 axes d’innovation qui font l’objet de recherches collaboratives « pour des agricultures plus compétitives, plus qualitatives, respectueuses de l’environnement et de la santé », explique sa nouvelle présidente. À cet effet, la nouvelle structure dispose d’un budget de 2,6 millions d’euros et d’une équipe de 30 personnes.