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L'enlèvement des tags et de l'affichage sauvage coûte aux communes

14/06/2018 Préserver, recycler...

Les vingt-et-un membres de Clermont Auvergne Métropole sont confrontés à la prolifération de tags sur l’espace public. Des actes d’incivisme qui coûtent du temps et de l’argent aux communes chargées de les effacer.

À titre d'exemple, 13 000 interventions ont été réalisées à Clermont-Ferrand depuis fin juillet 2017 et 70 000 m² de surface ont été traités. Le budget annuel consacré à l’enlèvement des tags est de 320 000 € et de 35 000 € pour l’enlèvement de l’affichage sauvage. 

Tout au long de l’année, l'équipe de prestataires, composée de deux personnes, sillonne la ville et utilise différentes techniques en prenant en compte la nature du support. Avant de gommer toutes traces sur les murs, les salariés de l’entreprise photographient les tags, qui sont ensuite répertoriés dans une base de données.

Lorsqu’un tagueur est arrêté en flagrant délit, il est ainsi possible de ressortir toutes les fiches portant sa signature pour les transmettre aux services de l’État, qui mèneront l’enquête et l’instruction. Il est important pour la suite de l’affaire que les particuliers (résidents, commerçants…) déposent plainte lorsqu’ils sont victimes des agissements d’un tagueur.

Selon l’article 322-1 du Code pénal, la justice peut décider de condamner le tagueur à des travaux d’intérêt général et à une amende pouvant atteindre 3 750 €.