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L’eau : un bien commun qui unit les forces

23/06/2023 Préserver, recycler...

Face aux risques de sécheresse, la Métropole et ses partenaires, dont le Département et les services de l’État, mobilisent leurs forces pour établir des plans d’actions. L’objectif ? Être capable de répondre rapidement à toute éventualité.

Comme la grande majorité du territoire, le Puy-de-Dôme n’est pas épargné depuis ces dernières années par la sécheresse et la canicule. Puisqu’elle est un bien commun à tous, l’eau est l’affaire de nombreux acteurs sur le plan national et local qui s’impliquent quotidiennement dans sa surveillance, via des missions qui leur sont propres.

Disposant depuis 2017 des compétences eau potable et assainissement, la Métropole agit par exemple localement pour produire et distribuer l’eau potable, collecter et transporter les eaux usées, veiller à sa qualité et au bon état de son milieu naturel. Pour l’épauler dans ces missions, elle peut compter sur l’expertise de plusieurs partenaires, comme l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. Cet établissement public, qui participe à la mise en oeuvre des politiques nationales et européennes pour l’eau, a notamment pour mission d’apporter aux élus une vue d’ensemble des problèmes liés à la gestion de l’eau et les moyens financiers leur permettant de préserver cette ressource.

Sur un autre plan, la Métropole est également en lien avec les trois syndicats intercommunaux du département (Syndicat Plaine de Riom, Syndicat Mixte de l’eau de la région d’Issoire et Syndicat Basse Limagne) avec qui elle partage la gestion de l’alimentation en eau potable sur le territoire. Des ventes et achats d’eau sont déjà effectués entre ces entités en fonction des besoins. Et au vu de la situation actuelle, des projets d’interconnexions des réseaux sont à l’étude.

Plus récemment, face aux risques de sécheresse, la Métropole s’est rapprochée du Conseil départemental pour mettre en commun leur plan de résilience afin de faire face à la baisse des ressources en eau. Cela a donné lieu à un partage d’expériences et des actions mutualisées à venir pour plus d’efficacité, d’entraide et de cohérence sur le territoire.

 

Qui à la capacité de déclencher les arrêtés de restriction ?

C’est le Préfet qui est habilité à définir localement les seuils entraînant des mesures de restriction d’eau en période de sécheresse. Ce système permet de réagir plus vite en situation de crise et favorise la concertation entre les différents usagers d’un même bassin.

4 niveaux d'alerte sécheresse :
Vigilance : information et incitation des usagers à économiser les ressources en eau.
Alerte : restriction, voire interdiction certains jours de la semaine d’utiliser de l’eau à des fins agricoles, et interdiction de toute une série d’actions : arroser les jardins à certaines heures, laver sa voiture, fermeture des activités nautiques...
Alerte renforcée : durcissement des précédentes restrictions et interdictions
Crise : arrêt des prélèvements en eau non prioritaires, y compris agricoles. L’usage de l’eau est autorisé seulement pour la santé, la sécurité civile, l’alimentation en eau potable et le maintien de la salubrité.