Huis-clos ‘Lo-fi’ en équilibre entre acoustique et électrique, farouchement indépendant, Swell s’inspire des humeurs de son créateur, chanteur conteur singulier nourri des hallucinations du psychédélisme, de la froideur post-punk, de la sauvagerie noise, des grands espaces d’Ennio Morricone…

Un an - presque jour pour jour, après la triste disparition de David Freel, Sean Kirkpatrick, Monte Vallier, John Dettman-Lytle et Niko Wenner, musiciens à l’origine du groupe ou fidèles compagnons de tournée, joueront sur scène des titres issus de Swell, …Well ?, 41 et Too Many Days Without Thinking, les quatre premiers albums de Swell, pierres angulaires d’une œuvre remarquable, à l’humeur cabossée et à la beauté sidérante.

Définitivement placée sous le signe de la fêlure splendide, la soirée s’ouvrira avec Th Da Freak, artiste a priori normal mais bourré de superpouvoirs, à la tête de quatre albums et d’une pléthore de collaborations, reprises, faces B et autres petits monuments élevés à la gloire d’une pop barrée et électrique. Son Coyote reflète son amour immodéré pour les grands espaces, l’underground, l’autarcie et l’extraordinaire, comme les parrains du genre, de Brian Wilson à R. Stevie Moore, en passant par Connan Mockasin.