Dans ce monologue pudique et bouleversant, l’autrice écrit au père, écrit le père, celui qui se meurt et celui qu’elle veille, celui qu’elle n’a jamais vraiment pu atteindre, sinon par les mots.

C’est une mémoire arrachée au silence, une parole que plus rien n’interrompt, un geste de réappropriation : celui de dire enfin ce qui a été tu, retenu, différé.

Avec une langue lumineuse et précise, Violette Chalier compose un chant de deuil, d’amour et de réconciliation, où se croisent les silences de l’enfance, les gestes minuscules du soin, et cette tendresse inattendue qui pousse parfois entre les ronces.