Récemment, ses contributions auprès d’Anne Pacéo, Vincent Peirani ou Stéphane Kerecki ont été autant de cailloux jubilatoires le long d’un chemin qui le voit aussi taper sur l’épaule de quelques géants, tels Daniel Humair, Michel Portal, Jeff Mills ou Joachim Kühn.

L’hyperactivité d’Émile Parisien a sans doute quelque chose à voir avec le Double Screening dont on ne sait pas encore s’il est un bien ou un mal de notre temps. En prise directe avec son époque, Emile articule tout le propos de ce nouveau répertoire autour de la prolifération des images, du flux incessant des réseaux sociaux et des déboires informatiques… Proposant des compositions d’une revigorante brièveté, Double Screening est une collection de scénarios brefs, fourmillant de détails. C’est là une ivresse qui vaut bien qu’on s’abandonne à une musique qui n’a pas fini de surprendre.

Émile Parisien : saxophones

Julien Touéry : piano

Ivan Gélugne : contrebasse

Julien Loutelier : batterie