Préserver, recycler...
La protection et la restauration des zones humides fait également partie des compétences de la Métropole.
Située sur le lit majeur de l’Artière, cette zone marécageuse, initialement créée par l’Homme mais en voie d’assèchement, a été réhabilitée en 2012, via la création de mares, alimentées par la nappe et par les eaux de l’Artière en période de crue.
L’objectif ? Préserver tout un écosystème, mais aussi, intégrer une dimension pédagogique sur ce site aménagé d’un cheminement en bois et de pontons sécurisés, propices à l’observation de la faune et la flore si particulières à ce milieu.
Situé sur le territoire de la Métropole, la zone humide est ainsi un terrain d'expérimentation privilégié pour les projets scolaires sur la thématique de la rivière ou de la biodiversité.
Le marais de Fontfreyde (2ha) , situé sur la commune de Saint-Genès-Champanelle, près du village de Fontfreyde, présente un intérêt écologique majeur, souligné dès 2012 lors de premières recherches.
Afin d’approfondir ces connaissances scientifiques, une convention a été signée entre la Métropole, l’Université Clermont-Auvergne pour la partie floristique, et l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne, spécialisée dans l’étude géomorphologique et écopaléologique des zones humides. Un programme de recherches a ainsi été mené sur 2018 et 2019.
Le marais renferme une tourbière de 8 mètres d’épaisseur. Son analyse permet de comprendre les évolutions environnementales sur près de 7 400 ans.
Cette zone humide, grâce aux archives naturelles contenues dans la tourbe (pollen, charbon de bois, reste d’insectes...) va permettre aux scientifiques de reconstituer l'histoire des climats, de la végétation, des paysages et des sociétés agricoles.
Ceinturée par les grandes cultures de la plaine de Limagne, cette zone humide restaurée de 4 hectares est un témoin du passé. Véritable refuge pour la biodiversité, cet espace, propriété de la commune de Gerzat, est labellisé Espace Naturel Sensible par le Département du Puy-de-Dôme depuis 2009. Clermont Auvergne Métropole en assure la gestion depuis 2017.