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[4/8] Ma Métropole c’est… « Un cadre de vie agréable au bord de la rivière »

29/07/2019 Traitement de l'eau

Depuis la fenêtre de son pavillon, rue de la Mourette à Aubière, Luc Bergougnoux pourrait presque jeter une ligne dans l’Artière. Il y a deux ans, ce riverain était « aux première loges » du chantier de renaturalisation de la rivière lancé par Clermont Auvergne Métropole. Des travaux qui ont amélioré son cadre de vie.

Écoutez « le son » de l’eau… Depuis que l’Artière a changé de lit en 2017, il berce les nuits de Luc Bergougnoux. Avant cela, les doux clapotis de la rivière ressemblaient plutôt aux vrombissements du torrent. « Lorsque l’on a emménagé, l’Artière était plutôt vécue comme une nuisance pour nous, car elle était bruyante », témoigne ce riverain installé à Aubière. « On l’entendait même les fenêtres fermées. J’ai bien mis six mois à m’y faire ! » Six mois pour retrouver un sommeil profond... Sur les berges aux pieds de la rue de la Mourette, la vie semble pourtant aussi charmante que paisible. Le paysage d’un songe d’été. Difficile d’imaginer que l’autoroute passe à moins d’un kilomètre de là à vol d’oiseau !

Luc Bergougnoux s’est installé ici au mois d’août 2006, séduit par « l’emplacement idéal » de celle qui allait devenir sa future maison. Depuis, son quartier a beaucoup évolué. La rivière, aussi. Avant les travaux de renaturalisation menés par la Métropole, elle courrait le long de son mur d’enceinte. « On mettait les pieds dans l’eau facilement », relève l’Aubièrois qui dialoguait volontiers avec les pêcheurs de passage.

Il y a deux ans, l’Artière a été -pour ainsi dire- délogée. Une opération nécessaire pour permettre aux poissons de la remonter plus facilement, pour aménager ses abords et protéger au mieux les riverains des inondations. Désormais, elle file sur les rochers un ou deux mètres plus loin. « En fait, ils ont repris le lit de la rivière, coupé un virage menaçant les ouvrages, réalisé des enrochements, supprimé la petite cascade bruyante et réalisé des paliers. Du très bon boulot », détaille Luc Bergougnoux qui était « aux premières loges » du chantier.

« Un projet d’intérêt public »

Pour la bonne réalisation de ces travaux visant à restaurer le milieu naturel, Luc Bergougnoux a dû renoncer à sa part de rivière -36m² au total- et à son droit de puisage. Car jusqu’ici, « les riverains étaient propriétaires d’une petite partie de l’Artière et pouvaient utiliser l’eau. » Des droits qu’ils ont tous cédé, sans exception, pour laisser la nature reprendre les siens. Pour permettre la réalisation de ce « projet d’intérêt public ».

Aujourd'hui, les abords de la rivière, où une vraie promenade a été aménagée, sont particulièrement plaisants. « Regardez toute cette verdure, c’est vraiment ce qu’il y a de bien ici. C’est très agréable. On voit passer des familles, des promeneurs, des sportifs… » La rivière, sur laquelle il possède encore un accès direct via un petit portillon, se fait parfois violence, mais « n’a jamais été menaçante ». Au contraire, elle serait même plutôt rassurante. Et participe, maintenant, à la quiétude du quartier.

 

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La Métropole agit à tous les niveaux du cycle de l’eau. Elle…

  • Fournit l’eau potable aux habitants
  • Gère l’assainissement, c’est-à-dire les eaux usées et les eaux de pluie qui sont traitées à la station d’épuration
  • Protège les milieux aquatiques
  • Prévient les inondations

 

La semaine prochaine… Retrouvez un nouveau volet de notre série d’été « Ma Métropole, c’est… », jeudi 8 août.