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La métropole clermontoise respire mieux !

03/06/2019 Préserver, recycler...

ATMO Auvergne-Rhône-Alpes a rendu récemment ses conclusions concernant la qualité de l’air. La tendance est à l’amélioration, même s’il reste encore des efforts à produire.

La métropole reprend son souffle ! ATMO Auvergne-Rhône-Alpes, observatoire agréé par le Ministère de la Transition écologique et solidaire pour la surveillance et l’information sur la qualité de l’air vient de publier ses conclusions pour 2018. Selon l’organisme indépendant, les résultats confirment la tendance à l’amélioration. “Dans l’agglomération clermontoise, les concentrations de polluants sont en baisse depuis plusieurs années. Ces bons résultats sont dus à l’amélioration des normes chez les industriels, tout comme les constructeurs automobiles. Sans oublier les efforts mis en œuvre en matière performance énergétique (isolation, rendement des systèmes de chauffage…) des bâtiments”, analyse Cyril Besseyre, correspondant territorial à ATMO Auvergne-Rhône-Alpes.

Dans le département du Puy-de-Dôme, les activités humaines responsables des émissions polluantes dans l’air se concentrent principalement dans la plaine de Limagne qui accueille des espaces densément peuplés (agglomération clermontoise), des autoroutes, quelques sites industriels et une agriculture intensive. Dans le détail, 1 000 personnes sont impactées par la pollution au dioxyde d’azote (pollution automobile). “C’est moins que Lyon mais comparable à la situation de Saint Étienne ou de Grenoble”, poursuit Cyril Besseyre.
Pour les particules fines type PM10, le nombre de personnes exposées à des niveaux strictement supérieurs à la valeur recommandée de l’OMS est faible, soit 200 personnes pour l’ensemble du département. Pour les particules fines type PM2,5, en revanche, “presque 20 000 personnes restent soumises à des niveaux susceptibles d’impacter leur santé, même si c’est moins que dans l’Est de la Région”, précise ATMO. Enfin, concernant l’ozone, peu de personnes sont exposées à des niveaux qui dépassent la valeur cible pour la santé (200 habitants). “À l’échelle de la région,le département du Puy-de-Dôme ne fait pas figure d’un territoire particulièrement pollué”.

L’État a travaillé à la rédaction d’une feuille de route pour poursuivre les efforts engagés, en collaboration avec l’ensemble des collectivités et des services publics. Comme 14 autres territoires, Clermont Auvergne Métropole devrait être dotée de subventions pour mettre en place de nouvelles mesures de lutte contre la pollution atmosphérique. Le combat continue !