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[7/8] Ma Métropole c’est… « Le développement d’un projet musical sur le long terme »

08/22/2019 Ma Métro

Belfour enlace des textes sentis et des sons électrisants. Soutenu financièrement par la Métropole dans le cadre de son appel à projets musiques actuelles, expérimentales et contemporaines, le duo en cours de professionnalisation investit aussi régulièrement les studios d’imagO Cébazat, un équipement probablement unique en France.

Les 200 m² du grand studio baignent dans le noir. Ce jour-là, à imagO Cébazat, le duo Belfour prépare sa prochaine scène. Lucie Mena et Michael Sacchetti travaillent avec Vincent, le régisseur du pôle de création musique et image, dans des conditions proches des grandes salles françaises. « S’écouter, s’enregistrer, travailler la lumière, le son… Ici, on voit tout et on entend tout », relève le guitariste du groupe en voie de professionnalisation.

Cet espace dédié à la création artistique est le plus grand des 3 studios d’imagO Cébazat. Le duo estampillé « chansons aux tonalités rock » l’a loué sur plusieurs jours pour une bouchée de pain. C’est d’ailleurs tout l’intérêt d’un tel équipement destiné aux groupes indépendants qui possèdent déjà une belle notoriété… « Au niveau tarif, c’est vraiment accessible ! » Les Belfour, qui naviguent entre Clermont et Paris, en savent quelque chose ! « Il faut avoir conscience de la chance qu’on a ici », souligne Michael Sacchetti. « Si ces lieux n’existaient pas, ce serait compliqué de mener à bien un projet musical. » Et Lucie Mena d’ajouter : « Là, à imagO, t’es un peu comme à la maison… Et ce n’est pas seulement l’équipement, c’est aussi des gens hyper compétents. Ça, c’est vraiment la plus-value du lieu. »

Le virage du français

Des choix. Des rencontres. Des concerts aux quatre coins de la France. Un tournant. Formé en 2010, le groupe qui tient son nom d’un célèbre bluesman américain, a opéré un virage singulier, il y a deux ans, en faisant le pari du français, de la chanson qui défend du texte, qui raconte des histoires. « D’un coup, il s’est passé un truc, les gens ont été réceptifs ». Un truc qui tient sûrement au talent… À une bonne décision, aussi. Celle qui a nettement fait décoller leur carrière et qui leur a permis d’assurer les premières parties de monuments de la chanson française comme Benjamin Biolay, Gaëtan Roussel ou Bertrand Cantat.

Cette évolution artistique a été accompagnée par un soutien sans faille des acteurs locaux. « À Paris, t’es noyé dans la masse. À Clermont, c’est plus facile. Il y a une politique très forte sur les musiques actuelles qui n’a pas d’équivalent ailleurs. Cette relation de proximité avec les partenaires, c’est une vraie chance. »

Tous les ingrédients pour conduire un projet artistique le plus loin possible sont ici, dans une ville de province qui n’a rien à envier à sa capitale. Des lieux de création comme imagO Cébazat, où le duo a réalisé sa toute première résidence en 2017. Des salles pour pousser les jeunes artistes, comme le Tremplin, le Sémaphore, ou la Coopé, à qui les Belfour disent devoir beaucoup.

Mais aussi un appui financier des institutions, et notamment de la Métropole qui organise chaque année un appel à projets musiques actuelles, expérimentales et contemporaines. Une aide que la collectivité a d’ailleurs octroyée au duo, en 2017, pour la sortie de son premier EP en anglais, et qu’elle renouvelle cette année, pour accompagner celle de son premier album en français. « Ce nouvel appel à projets va remettre notre groupe sur des rails un peu plus solides et professionnels. » Le voyage continue.

Des dates à retenir !
Belfour donnera un concert samedi 5 octobre à la Ferme urbaine, rue du Pavin, sous une forme un peu particulière… « Nous avons un ami qui a créé une scène solaire pour pouvoir jouer en pleine nature, avec une autonomie de 8 heures. » Ce dispositif baptisé Ecomuze, le groupe l’avait déjà expérimenté en 2018, dans le cadre d’Effervescences. Il permet, au-delà de l’organisation de concerts nomades, de sensibiliser le public à la musico-écologie. Le groupe sera aussi au Festival de Nonette ce 24 août ; au Festival Mécazik à Saint-Bonnet-près-Orcival le 7 septembre ; au Théâtre du Cornillon à Gerzat le 6 décembre et au Sémaphore à Cébazat le 4 février.

 

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La Métropole œuvre pour l’attractivité du territoire. Pour cela, elle…

  • Construit et entretient les grands équipements sportifs et culturels
  • Soutient la lecture publique et assure le fonctionnement de 17 bibliothèques
  • Gère 6 musées
  • Assure le fonctionnement des équipements nautiques, du stade Gabriel-Montpied, du stade des Gravanches, de la patinoire, du stadium Jean-Pellez et d’Arténium
  • Soutient les associations et les grands évènements sportifs et culturels du territoire
  • Est en charge du développement touristique

 

La semaine prochaine... Retrouvez un nouveau volet de notre série d'été "Ma Métropole, c'est...", jeudi 29 août.