Le chauffage

 

1. Baisser la température !

Au-delà de 20 °C, chaque degré de plus coûte en moyenne 7 % sur la facture de chauffage. Choisir de baisser la température chez soi de 1 °C voire 2 °C c’est toujours gagnant ! Dans un logement bien isolé, on est confortable à 19 °C dans les pièces de vie en journée et 16 °C la nuit et dans les chambres… mais ce n’est pas une règle absolue ! Par exemple s’il y a des courants d’air ou des surfaces mal isolées la sensation de froid induite risquera de vous pousser à augmenter la température…

 

2. Utiliser un thermostat d’ambiance

Vous pouvez réduire votre facture de chauffage de 15 % en utilisant un thermostat d’ambiance bien placé et bien programmé. Installé dans une pièce à vivre (séjour, salle à manger), il permet de maintenir un logement à température constante.

 

3. Asservir la chaudière au thermostat d’ambiance

La majorité des circulateurs de chaudière individuelle tourne 24h/24 pendant la saison de chauffe, voire l’été, parce qu’ils ne sont pas asservis au thermostat d’ambiance ! Les asservir peut permettre d’économiser en moyenne 230 kWh/an (soit jusqu’à 25 €). Demandez à votre chauffagiste de vérifier si la pompe de circulation reliée à la chaudière est asservie au thermostat d’ambiance.

 

4. Équiper les radiateurs hydrauliques de vannes thermostatiques

S’ils fonctionnent à eau chaude, équipez vos radiateurs de vannes thermostatiques. Elles permettent un réglage de la température pièce par pièce. En utilisant des vannes thermostatiques vous pouvez réduire votre facture de chauffage d’au moins 5 à 10 %.

 

5. Équiper le thermostat d’ambiance d’une programmation

La programmation permet de faire des économies de 10 à 20 %, même si vous avez déjà un thermostat d’ambiance.

 

6. Régler le thermostat en fonction de ses besoins

À chaque degré de moins sur votre thermostat, vous économisez 7 % sur votre facture de chauffage. Sachez également que le corps a besoin d’environ une semaine pour s’acclimater à une nouvelle température : alors ne vous précipitez pas sur le chauffage dès le premier coup de froid, attendez de voir si vous en avez réellement besoin.

 

7. Couper ou baisser le chauffage la nuit ou lors d’une absence

Vous pouvez économisez jusqu’à 25 % en éteignant ou en baissant le chauffage 1h avant d’aller vous coucher et en le baissant de 3 à 4 °C quand vous vous absentez plus de 2 heures. De même, programmez votre chauffage en fonction de votre présence. Par exemple, augmentez la température dans le salon, la cuisine et la salle de bains le matin et diminuez-la dans les chambres. In-versement le soir. 

 

8. Mettre le chauffage en mode hors gel en cas d’absence de plus de 2 jours

On se demande parfois si cela vaut le coup de "couper le chauffage" quand on s’absente… dès qu’il s’agit d’un week-end la réponse est "oui sûrement" ! L’idéal est bien évidemment de régler sa programmation pour que le chauffage se relance quelques heures avant votre retour…

 

9. Ne chauffer que les pièces de vie (salon, cuisine...)

Vous n’avez pas vraiment besoin de chauffer le cellier, le hall ni les chambres à coucher donc fermez bien les portes qui y donnent accès et même prévoyez de les calfeutrer si nécessaire.

 

10. Basculer sa chaudière individuelle en mode "eau chaude seule" pendant l’été

Si votre chaudière tourne l'été uniquement pour l'eau chaude sanitaire, les rendements sont des plus mauvais. Les appareils à gaz par exemple disposent aujourd’hui d’un système d’allumage automatique du brûleur, sans veilleuse, qui permet un gain d’énergie appréciable. Cette veilleuse fonctionne en permanence et consomme en moyenne 1200 kWh/an, hors appels d’utilisation de l’appareil.Pensez également aux capteurs solaires : ils chaufferont l’eau tout l'été et vous pourrez éteindre la chaudière ! Ils permettront également de préchauffer l’eau l’hiver.

 

11. Entretenir la chaudière et régler la température tous les ans

L'efficacité d'une chaudière peut baisser jusqu’à 50 % si l'installation est mal entretenue ou réglée. Faites vérifier l'efficacité de combustion de votre chaudière et effectuez régulièrement les réglages pour obtenir un rendement maximal. C’est également nécessaire pour votre sécurité, et c’est obligatoire tous les ans pour toutes les chaudières à combustion (gaz, fioul, bois). Un entretien régulier du système de chauffage diminue de 5 % la consommation d’énergie.

12. Purger régulièrement les radiateurs hydrauliques

Lorsque les radiateurs sont froids en haut mais chauds en bas, c’est qu’ils contiennent de l’air qui diminue nettement leur rendement. Ils ont donc besoin d’être purgés.

Coupez l’alimentation d’eau au niveau de votre chaudière pour ne pas avoir de l'eau sous pression, fermez les vannes thermostatiques des radiateurs et prévoyez un récipient pour recueillir l’eau.

Commencez par le radiateur situé au point le plus bas de la maison : ouvrez le purgeur en tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre jusqu'à entendre un sifflement, signe que l'air s'échappe. Sur certains modèles anciens, une clé spéciale est nécessaire pour le dévisser. Attention, ne dévissez jamais la molette complètement, vous risqueriez de ne jamais réussir à la remettre en place.

Quand l'eau se met à couler, refermez la molette. Vérifiez ensuite au manomètre de la chaudière que la pression d'eau dans l'installation est suffisante. Dans le cas contraire, ajoutez de l'eau, de préférence quand la chaudière est froide.

 

13. Dépoussiérer régulièrement les radiateurs

Pensez à dépoussiérer vos radiateurs, hydrauliques ou électriques, la poussière bride leurs performances. Vous pouvez gagner jusqu'à 10 % sur leur consommation.

 

14. Faire régulièrement désembouer le circuit de chauffage (hydraulique)

Au fil du temps, votre tuyauterie s'oxyde et forme des boues avec les sels minéraux contenus dans l'eau du circuit, nuisant à la circulation et à la diffusion de chaleur. Vous pouvez ainsi perdre jusqu’à 40 % de la performance de chauffage.

 

15. Isoler les tuyaux de mon circuit de chauffage hydraulique

Vous pouvez réduire votre consommation d’eau chaude de 10 % en isolant vos tuyaux (au moins 20 mm). Le plus simple est d’utiliser des manchons souples en mousse ou en fibres minérales. On peut aussi utiliser, de manière plus écologique, des isolants à base de laine de mouton ou de chanvre. C’est ce que l’on appelle le calorifugeage. D’une manière générale, isolez les canalisations de chauffage et d’eau chaude quand elles se situent dans des locaux non chauffés. Il en va de même pour le ballon d’eau chaude.

 

16. Placer des panneaux réfléchissants derrière les radiateurs sur les murs non isolés

En installant des panneaux réfléchissant derrière les radiateurs placés sur des murs non isolés, vous pouvez améliorer la performance de vos radiateurs de 5 à 10 %. Ces panneaux permettent de renvoyer la chaleur émise dans la pièce au lieu qu’elle ne se dissipe dans le mur froid. Attention, ces panneaux ne sont pas utiles sur des murs isolés, ils peuvent même créer des problèmes de condensation entre le mur et le panneau.

 

17. Eviter les radiateurs d’appoint, ou s’ils sont nécessaires, éviter les appareils à combustion

Si vous devez vraiment avoir un chauffage d’appoint, un radiateur électrique rayonnant ou à bain d’huile reste préférable aux appareils à combustible d’appoint, pétrole ou gaz, plus chers à l’usage, plus dangereux (monoxyde de carbone, incendie) et moins bon pour la qualité de l’air de votre logement (résidus imbrûlés).

 

18. Ne pas utiliser sa cheminée ouverte pour se chauffer

Le rendement d’une cheminée ouverte est tellement faible qu’elle aura plutôt tendance à refroidir la maison à cause des courants d’air engendrés par la cheminée.

 

19. Utiliser son insert ou son poêle à plein régime avec des petits chargements de bois

Pour rendre la consommation de bois la plus efficace possible, il vaut mieux utiliser sa cheminée fermée ou son poêle à plein régime pour disposer d’un bon rendement. Et pour éviter de surchauffer la maison, mieux vaut mettre du bois petit à petit au plus juste des besoins.

 

20. Utiliser du bois sec de plus de 2 ans

Le bois de chauffage doit être sec c’est-à-dire avec un taux d’humidité inférieur à 20 %. A titre de comparaison, un bois qui vient d’être abattu est à 50 % d’humidité. Brûler du bois humide baisse fortement le rendement énergétique de votre système de chauffage et peut engendrer des risques de pollution de l’air.